Dans un deuxième temps, il lui reste un grand nombre d'objectifs à atteindre.
Premièrement, le planning familial a des buts différents en fonction des pays :
● dans les pays très peuplés, il veut encourager les couples à avoir peu d'enfants.
● dans les pays occidentaux, il cherche à encourager la natalité.
Mais son but principal reste avant tout d'apporter aux couples, et surtout aux femmes, le moyen de gérer une grossesse. Grâce à la loi Veil, l'IVG est légal cependant il est menacé. L'IVG reste très tabou en France, comme en témoigne Maïté Albagly, secrétaire générale du MFPF : " Les femmes qui témoignent à la télévision d'un IVG sont toujours masquées ou flouttées. ". L'IVG est en danger dans de nombreux états à cause de mouvements religieux, intégristes et conservateurs. Ces mouvements posent des barrières au niveau du planning familial et sont très dangereux quant aux droits des femmes.
● Par exemple, en Pologne, le Parlement attaque le droit à l'avortement ainsi que la contraception.
● En Italie, les médecins utilisent la clause de conscience pour refuser de pratiquer un avortement.
● En Espagne, au Portugal et au Luxembourg, IVG est possible seulement en cas de viol ou de risque sur la santé mentale de la femme.
● En République d'Irlande, les femmes qui avortent sont considérées comme des criminelles et peuvent être envoyées en prison à vie.
Cependant, le 16 avril dernier, le Conseil d'Europe ,regroupant les 47 états membres, a voté " l'accès à l'avortement sans risque et légal en Europe " ( adopté par 102 voix contre 69 )
Un autre problème touche le planning familial : le manque d'aide financier de l'Etat et des conditions de travail " indignes ". En effet, le planning familial voit une diminution des financements pour les permanences comme à Marseille, où le " Les Bureaux de Dieu " a été fermé. De part la baisse de ses crédits, un tiers dans quelques 70 associations départementales du planning familial risque de fermer. L'Etat s'engage à verser 2,6 millions d'euros pour 2009, 2010 et 2011. Il est vrai, ce domaine budgétaire avait été diminué de 42% dans la loi de finances 2009.