De multiples moyens ont été mis en place par le planning familial afin d'améliorer les conditions d'avortement des femmes, permettre de les informer, de les aider. Pour commencer, les moyens juridiques ont été primordiaux.

Les moyens mis en place par le Planning Familial dès sa création, sont multiples et ont souvent des difficultés à être mis en place. Des moyens juridiques ont pour but d’aboutir à des lois radicalement opposées à celle de 1920, ou à des lois plus souples, comme la loi Veil de 1975 qui autorise l’avortement, l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) sous certaines conditions : avant le terme de la 12ème semaine, dans les hôpitaux publics et les cliniques privées.

Cette loi a pour nom celui d’une femme, Simone Veil, auteur libérée et engagée pour la cause de la femme. En 1982, une loi va même aller jusqu’à faire rembourser l’IVG par la sécurité sociale, une libération pour la femme. Enfin, en 1990, les femmes sont autorisées à pratiquer l’IVG, chez elles. La loi de 1991 est annonciatrice d’un véritable changement d’états d’esprits, car elle autorise désormais la propagande de la contraception.

Avant 1990, date de l'autorisation à l'avortement, nous observons un faible taux de récidives d'avortement. Ceux-ci ce faisaient clandestinement et de manière plutôt " barbares ". Cependant entre 1985 et 1990, le taux de récidives d'avortement s'accroit fortement. En effet, d'après l'INED, en France, le taux de récidives d'avortement est de 15% en 1985. Après la loi Veil, les chiffres stagnent entre 20 et 25% pour augmenter en 2000 jusqu'à 27%. Ce taux de récidives d'avortement, de nos jours est beaucoup plus élevé. En effet, certaines femmes se servent de l'IVG comme " moyen de contraception ".

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Ce document date de 1996. Il est très intéressant de l'étudier, sachant qu'à cette époque l'avortement est autorisé. Nous observons que malgré cela, énormément de femmes ne déclarent pas leurs avortements. Est ce un problème de conscience, de morale, de regard de la société sur elles, de la religion.. ? Cependant tout laisse à croire que le planning familial n'a pas réellement atteint son objectif en faisant promulgué la loi Veil.